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ou plus tard. Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 6.7.0.) in /homepages/26/d544116864/htdocs/Linfopositive/wp-includes/functions.php on line 6114Récemment, nous avons eu la chance d’interviewer l’artiste Ayiiti. Découvrez son parcours !
Je m’appelle Ayiiti, je suis chanteuse, auteur et compositrice d’origine française, haïtienne et chilienne. Je suis née à Paris et j’ai grandi en Haïti avec quelques intervalles, 4/5 mois à Paris en CE2, 2/3 mois aux États-Unis en CP, mais en gros, j’ai vécu toute ma vie en Haïti. J’ai fait mes études au Canada et aux États-Unis.
Concernant la musique, j’ai commencé en parallèle à mes études, ça s’est réellement concrétisé quand je suis rentrée vivre en Haïti où j’ai sorti quelques titres. J’avais déjà sorti quelques singles auparavant, mais j’étais un peu nomade géographiquement, c’était donc un peu plus compliqué. Quand je suis revenue vivre en Haïti, j’ai essayé d’inclure des influences haïtiennes dans une interprétation un peu plus pop, c’est là que j’ai connu les premiers succès. Notamment, avec Voodoo you do, et Zeptima un medley de plusieurs comptines pour enfants qui a très bien marché.
Juste avant le Covid, j’ai décidé d’élargir mon horizon, j’étais venue faire la foire de Paris en 2019 et j’avais découvert de nombreux artistes comme Eddy de Pretto, Angele, des textes que j’avais adorés. Du coup, je me suis dit qu’il fallait grandir et évoluer. La France m’appelait, je suis alors venue juste avant le Covid et on connaît la suite… Du coup, je suis revenue après la pandémie et c’était un renouveau. J’avais envie de m’exprimer moi-même, de recommencer à zéro. En venant en France, j’ai pu commencer à créer, j’ai constitué mon équipe et depuis l’année dernière celle-ci croit vraiment en moi.
J’ai toujours été passionné par le domaine de la musique, mon père adorait me chanter des berceuses. Depuis toute petite, j’ai pris des cours de chant, mon père était toujours derrière moi, mais par contre ma famille maternelle souhaitait vraiment que je poursuive mes études. Il y avait une sorte de conflit qui s’installait, j’étais prise entre deux. Pendant longtemps ça m’a pesée, j’avais un peu le syndrome de l’imposteur, mais une fois que j’ai terminé mes études de sciences politiques, je me suis penchée davantage sur la musique. Je considère que j’ai eu de la chance d’avoir eu plusieurs personnes derrière moi.
Oui, c’est moi qui crée mes textes. De temps en temps, je peux co-écrire, c’est un travail que j’aime, mais j’apprécie m’identifier au thème abordé, l’authenticité est essentielle pour moi. J’aime réellement mettre mes propres mots, j’y tiens beaucoup.
J’ai adoré le premier album d’Angèle, mais également Eddy de Pretto. J’aime beaucoup Yseult aussi, qui a une force de composition incroyable. J’écoute pas mal de K-POP, ça n’a rien à voir, mais j’aime beaucoup. Bad Bunny, il est entier, il est lui-même, il m’inspire aussi particulièrement. Tout comme Chilla !
Rosalìa serait l’une des artistes avec laquelle je souhaiterais collaborer. J’aimerais également travailler avec Bibi, une artiste de K-POP. En Haïti, j’avais fait pas mal de collaboration, mais en France, pas encore pour le moment. J’espère pouvoir en faire prochainement !
Ça se passe très bien, nous venons de commencer. La semaine derrière, j’ai fait une scène, ça a été très cool, les gens ont chanté la chanson avec moi. Le titre est très bien reçu. Très positif !
On va dire qu’au début, c’était difficile de se faire une place, je n’ai rien sorti pendant plusieurs mois, je me sentais très statique. Mais aujourd’hui, j’ai vraiment une équipe qui m’entoure et m’accompagne. J’ai pu sortir des titres, c’est énorme. J’ai la sensation que ça avance et que je vais de l’avant. Mon aventure, je la vis vraiment bien, les objectifs évoluent au fil du temps. J’aime beaucoup faire de la scène, car ça me permet d’être réellement connectée avec mon public, en temps réel. Je suis vraiment reconnaissante de pouvoir faire de la musique et avancer dans ce domaine !
C’est vraiment difficile comme question, mais je dirais que l’un des meilleurs souvenirs est à Haïti. En effet, lorsque l’un de mes premiers sons a marché, les gens qui me reconnaissaient grâce à ma musique. Ils écoutaient ma musique en voiture, c’était magique et j’espère revivre ces moments. Mais il y a vraiment plein de bons moments, c’est ça qui est chouette dans ce métier !
On prépare un EP et d’autres singles d’ici à la fin de l’année. Pour le moment, il y en a qu’un de prévu, mais j’espère que d’autres singles sortiront d’ici fin 2024 ! Un autre objectif est de faire un maximum de festivals. L’année prochaine, j’espère en faire davantage, faire de la scène, c’est vraiment mon envie.
De croire en leur vision ! Il y aura tout le temps des gens qui vous diront quel chemin prendre, mais en réalité, il n’y a pas de recette. Il faut vraiment croire en sa proposition, s’acharner et s’améliorer au jour le jour. Ne pas se créer des excuses, trouver le moyen de s’exprimer.